IN BETWEEN
Créée en 2013 entre 2 et 4 danseurs, un musicien, un designer multimédia vous invite à rentrer dans leur espace de jeu et à vous l’approprier avec vos choix de lecture.
Format :
Notre démarche interactive et participative nous a orienté vers une zone d’expérimentation ouverte plus qu’à un ‘spectacle’ à offrir aux spectateurs . Nous les invitons au coeur même de la création, notamment par plusieurs formes d’interactivités : réflexions, captations, réponses du spectateur qui interviennent directement dans ce qu’ils voient…
Thématique :
Je n’ai pas d’addiction particulière à la technologie, Personnellement, la raison jubilatoire du travail avec et par l’image est qu’elle peut recevoir à la fois les données du réel et celles de l’imaginaire… une sorte d’entonnoir, qui peut être associé à celui dont je parle à propos de ma démarche de création, quand toutes les informations extérieures et mon imaginaire se mêlent et finissent par être filtrées, strictement au service du sens que je donne à chacun de mes projets.
Avec In Between, j’ai laissé parler ma curiosité de cette expérience multiple …et de m’essayer à la complexité de l’échange! La notion de désir est le moteur de ce projet ; elle guide à la fois le passage d’un mouvement à l’autre, d’une énergie animée à inanimée, de désirant à désiré.
J’ai alors voulu travailler sur un contre point à « l’aléatoire » en choisissant de construire une trame (canevas) selon le procédé mathématique de la suite de Fibonacci. C’est un moyen de se donner une méthode, la suite est une zone d’expérimentation.
À propos des arts numériques... Guillaume Marmin
“Je suis parti des 2 axes de travail proposés par Dominique : la question du désir et la suite de Fibonacci. Schématiquement, la suite de Fibonacci est une construction arithmétique qui évolue de manière exponentielle. Plus on avance dans le temps, plus la valeur augmente rapidement. Sans trop verser dans la symbolique phallique, je suis tout de même parti sur quelque chose qui grandit et gonfle, mais aussi, dont l’obtention de son l’apogée (déterminée selon la suite) aboutit à une déconstruction ".
La définition (tout comme les cubes blancs peuvent évoquer des pixels) et la détérioration semblent inhérentes au désir lorsqu'on lit Epictète : « Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté mais par la destruction du désir. »”
À propos de la musique... Bertrand Blessing
“Je vois In Between comme un laboratoire collectif où l’on joue d’abord les uns pour les autres. J’invite le spectateur à entrer dans cet espace plus que je ne projette ma musique en direction d’un public.
J’ai proposé à Dominique de partir sur la voix et la basse électrique comme instruments que je retravaille en direct à partir de pédales d’effets.”
Distribution :
Directrice artistique et idée originale : Dominique Guilhaudin
Designer multimédia : Guillaume Marmin
Musique live : Bertrand Blessing
Interprètes : Konan Dayot, Cedric Lequileuc, Henri Haddad
Soutiens :
La création d'In Between s'est déroulé en résidence et coproduction avec le CCN de Grenoble-JC Gallotta, l'Espace Malraux Scène Nationale de Chambéry, Deuxangles centre de création contemporaine de Flers, La ferme du Buisson Scène Nationale Marne La Vallée avec le soutien du Dôme Théâtre d'Albertville, La Traverse Le bourget du Lac, Rhizome/Loge 22